Huit décès sont enregistrés, depuis juin dernier, parmi les déplacés de guerre vivant en situation de vulnérabilité dans le territoire de Nyirangongo (Nord-Kivu), alerte ce lundi 19 septembre la société civile locale.
Cette organisation attribue ces morts aux conditions de vies précaires de ces ménages, estimés à plus de 2000 ménages dans 5 sites du territoire de Nyiragongo.
Le dernier décès est celui d’une fillette de six ans, survenu samedi 17 septembre sur le site de Kayembe, après une courte maladie.
Le président de ce site, Theo Musekura, indique que les déplacés vivent dans des conditions difficiles dans ce coin du Nord-Kivu.
Médecins Sans Frontières (MSF) qui approvisionnait ces différents sites en eau potable affirme, depuis trois semaines, être à la fin de son projet.
Mais il continue à apporter son soutien en médicaments dans ces sites de déplacés de Nyirangongo.
La société civile de Nyirangngo redoute que la situation de ces déplacés s’empire, après le départ de cette organisation internationale.
Cette structure déplore cependant de l’indifférence du gouvernement vis-à-vis de ces déplacés.
« Le gouvernement congolais semble, malheureusement, abandonner ces déplacés entre les mains des humanitaires, qui disent être aussi à court de financements. Et tout cela pose déjà un sérieux problème sur la survie des déplacés. Ces déplacés étaient assistés en eau potable par l’ONG MSF, qui dit être à court de financement », a déploré un activiste des droits de l’homme de Nyirangongo.
Il a également sollicité l’intervention des personnes de bonne volonté en faveur de ces déplacés dont les conditions deviennent de plus en plus insupportables.