Dans une déclaration faite mercredi 14 septembre à la presse, la communauté Bindi vivant à Kinshasa a indiqué que « l'Ituri a besoin que la paix règne entre toutes les couches sociales et que tous les groupes armés signataires d'accord de paix et d'acte d'engagement pour la cessation des hostilités, notamment le FRPI et le FPIC, arrêtent les affrontements signalés ces derniers jours dans le territoire d'Irumu ».
Tout en encourageant le gouvernement à tout mettre en œuvre pour le retour de la paix dans cette partie du pays, cette communauté demande à toutes les parties prenantes de privilégier le dialogue pour le développement de la province.
Dans cette déclaration, lue par leur porte-parole Jeannot Malivo, la communauté Bindi condamne ''fermement'' les affrontements non justifiés par les groupes armés ayant accepté de déposer les armes et de souscrire au processus de paix :
''Condamnons l'érection des barrières irrégulières et illégales par les miliciens qui procèdent au contrôle sur la base identitaire. Demandons aux deux groupes armés de demeurer engagés dans le processus de paix et de ne pas céder aux actes de provocation et de manipulation d'où qu'ils viennent, afin de privilégier l'intérêt de nos populations qui ne souhaitent que le retour définitif de la paix''.
En outre, elle déclare encourager et soutenir l'esprit du dialogue entre les communautés pour consolider les acquis de la paix dans le territoire d'Irumu en particulier et en province de l'Ituri en général :
''Appelons les notables, les intellectuels et cadres de toutes les communautés à s'abstenir des discours qui alimentent et nourrissent des clivages ethniques opposant des communautés qui ont toujours vécu ensemble dans la convivialité.''