Plus de 150 écoles (primaires et secondaires) des territoires de Djugu, Irumu et Mambasa (Ituri) sont fermées, depuis une année, à la suite de l’activisme des groupes armés locaux et étrangers.
Selon plusieurs sources coutumières, certains de ces établissements scolaires ont été incendiés par les rebelles ADF et d'autres vandalisées par des miliciens.
Les violences de ces hommes armés ne permettent pas aux milliers d'enfants de cette contrée d'accéder à une éducation de qualité.
Ituri : l'insécurité entache la rentrée scolaire dans plusieurs cités
Dans le territoire de Djugu par exemple, environ 40 écoles dont 28 du primaire et 12 du secondaire ne fonctionnent plus à cause des exactions des miliciens réfractaires de la CODECO.
Alors que 57 autres écoles ne fonctionnent pas dans la chefferie de Walese Vonkutu dans la partie sud du territoire d'Irumu sur l'axe Komanda-Luna.
Plusieurs établissements scolaires des villages de Ngaka, Katanga, Makumu, Lukaya, Bella, Nziapanda Makiki et MAapimbi dans le territoire de Mambasa sont également fermées à cause de l’insécurité.
Face à cette situation, la société civile de l’Ituri a invité le gouvernement à prendre des mesures idoines pour rétablir la paix dans ces territoires pour permettre aux enfants de ce coin d’accéder à l'éducation.
« Toutes ces zones secouées ne sauront pas envoyer leurs enfants à l’école. Il fallait permettre à ce que ces enfants rentrent avec leurs parents dans leurs villages et reconstruire les écoles où ils pourront étudier calmement », a déclaré le président de cette organisation citoyenne, Dieudonné Losa.
Il présente ce tableau sombre de la situation des écoles de l'Itur à quelques heures de la rentrée scolaire 2022-2023.
Entre-temps, l'armée poursuit la traque des groupes armés réfractaires au processus de paix, en Ituri.