La zone de santé d’Uvira (Sud-Kivu) a enregistré, depuis janvier dernier, 8 cas de décès maternels dans les structures médicales publiques.
Le médecin chef de zone de santé d’Uvira, Panzu Nimi, a livré ces chiffres, jeudi 18 aout, affirme enregistrer aussi des décès infantiles.
Il a renseigné que ces femmes sont mortes de l’accouchement, de l’avortement spontané ou encore provoqué pour grossesse non désiré.
Ces statistiques ont captivé l’attention de l’ONG « Médecins du monde » qui alerte la population d’Uvira sur les conséquences de l’ignorance de la santé sexuelle et reproductive.
« Nous avons des conséquences économiques. La femme qui accouche chaque année et ne se repose pas ne peut mener les activités économiques du ménage. Elle n’a pas le temps de supporter sa famille, alors que nous savons que les femmes supportent les fardeaux de nos familles sur le plan économique », a déclaré le chef de projet à l’ONG Médecins du monde, Dr Aime Muhinduka.
Il a également appelé les communautés locales à s’approprier le projet et les activités pour qu’au bout de leur échéance qu’elle puisse sentir l’impact du projet.
L’ONG Médecins du monde va lancer, à partir de septembre prochain, un projet de 42 mois sur la santé reproductive et sexuelle dans les 5 aires de la zone de santé d’Uvira.
Il est financé à hauteur de 3 millions USD par le département belge de la coopération internationale à travers DGD développement.