Sept enfants de moins de 5 ans sont morts, depuis juillet dernier, sur environ 64 cas de maladies diarrhéiques recensées au village Ntoto, dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu).
Le chef de Division provinciale de la santé au Nord-Kivu, Janvier Kubuya a expliqué, mardi 16 aout, que cette localité est la plus affectée de la zone de santé de Kibua à cause notamment de son enclavement.
Il a également évoqué le problème de mauvaises conditions hygiéniques et le manque d'infrastructures d’accès à l’eau potable au village Ntoto :
« C’est un problème auquel nous sommes en train de répondre depuis le mois de juillet, je dirais d’ailleurs depuis toute l’année, évidement pour sensibiliser nos communautés pour les responsabiliser parce que nous savons pourquoi il y a ces cas de diarrhées dans cette zone. C’est essentiellement parce que les conditions d’hygiène laissent à désirer, ce sont des villages qui n’ont pas de sources d’eau potable ».
Janvier Kubuya a fait remarquer que la solution durable serait de faciliter l’accès à l’eau aux populations mais aussi la sensibilisation au respect des mesures hygiéniques.
Le chef de Division provinciale de la santé au Nord-Kivu a assuré avoir activé le système de surveillance pour faire face à la récurrence des maladies diarrhéiques dans ce coin du Nord-Kivu.
Pour sa part, le forum des ONG nationales humanitaires (FONRAD) dit avoir apporté la semaine dernière une assistance d’urgence aux structures sanitaires locales de Ntoto pour faire face à cette situation.
Il s’agit notamment de 20 cartons contenant 600 bouteilles des sérums lactates mais aussi des intrants ainsi que des médicaments essentiels.
Un don réalisé grâce aux contributions récoltées après un appel à la mobilisation des fonds.