Les cours sont complètement perturbés à l’Université de Kisangani (Tshopo) depuis mardi 9 août. Les étudiants finalistes trouvent exorbitants les 75 dollars américains exigés à chacun d'eux pour l’entérinement de diplôme. Ces manifestations risquent de perturber le calendrier académique surtout qu’elles interviennent à quelques jours de la fin du 1er semestre de l’année en cours.
Tout a commencé le mardi lorsque les étudiants finalistes, rameaux en mains, scandaient des chansons exprimant leur colère. Ils sont passés dans différentes facultés pour expulser des auditoires leurs camarades des promotions inferieures non concernés par leurs revendications. Ils ont érigé des barricades sur la voie publique juste en face du bâtiment administratif de l'UNIKIS et allumé le feu.
La circulation a été perturbée sur cette route principale qui mène vers le Quartier Plateau médical.
Ce mercredi matin, ils sont revenus à la charge. Ils ont à nouveau perturbé les cours dans différentes facultés.
Les manifestants laissent entendre qu’ils exigent la baisse de ces frais jugés exorbitants. Réagissant à ce mouvement, le recteur de l’UNIKIS, Jean Faustin Bongilo, savoir que les frais d’entérinement de diplôme s’élèvent à ce montant-là depuis quelques années. Ils ont toujours été incorporés dans les frais académiques.
Mais, cette année, ils ont été fixés en retard ; puisque leur paiement devait intervenir dans un délai assez court.
Jean Faustin Bongilo, en accord avec son comité de gestion, prolonge par ailleurs l’échéance de paiement de ces frais jusqu’au mois de septembre prochain. Reste à savoir comment son message sera accueilli par les manifestants.