Le gouverneur de l’Ituri, le lieutenant-général Johnny Luboya a interdit, mardi 2 aout, les chefs miliciens signataires de l’acte d’engagement de cessation des hostilités de circuler avec leurs armes.
Il a communiqué cette mesure au cours d’une réunion du comité provincial de sécurité avec des commandants des unités des FARDC.
Tout est parti de l’entrée spectaculaire, le dimanche dernier, d’une dizaine de miliciens de la FPIC, munis de leurs armes, au village Lengabo, à la périphérie Sud de Bunia.
Ce qui avait créé une panique au sein de la population.
Le lieutenant-général Johnny Luboya accuse également les miliciens de la CODECO et FPIC de commettre des exactions sur des civils dans les territoires de Djugu et Irumu.
Pour le gouverneur de province, le général Johnny Luboya, cité par le commandant de la 32è région militaire, l’acte d’engagement ne signifie pas le libertinage.
Il a ainsi instruit les commandants de toutes les unités militaires d’amener ces miliciens à se conformer à cette disposition et d’éviter tout mouvement armé parmi la population.
Depuis la signature des actes d’engagement par les groupes armés CODECO/URDPC et de la FPIC, plusieurs de leurs éléments ont quitté leurs maquis pour regagner leurs villages respectifs avec leurs armes.
Leur présence crée, non seulement la confusion avec les forces de l’ordre, mais accentue également la psychose parmi les civils.