Environ 1 750 ex-combattants disent vivre, depuis 5 ans, dans des conditions difficiles au camp de transit de Mubambiro, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Parmi eux, environ 500 ont décidé, jeudi 28 juillet, de quitter ce camp pour regagner leurs milieux.
Selon la société civile locale, ces ex-combattants se disent fatigués d'attendre le début du processus de réinsertion communautaire.
Les mêmes sources signalent que ces ex-miliciens s’insurgent également contre les mauvaises conditions de vie qu'ils endurent dans ce camp.
Dans un mémorandum adressé à l'autorité provinciale il y a une semaine, ces rendus ont évoqué notamment les maladies et la famine.
C’est alors qu’ils ont été vus, ce jeudi matin, prendre des directions différentes.
Les uns se dirigeaient vers l’axe Rutshuru, d'autres Masisi-centre ou vers l’axe Kitchanga, affirme la société civile de Mubambiro.
Quelques-uns ont été tout de même stoppés par des militaires qui tentent de les ramener au camp de Mubambiro.
Le vice-gouverneur, le commissaire divisionnaire Romy Ekuka, s’est rendu mercredi dans la soirée sur ce lieu pour tenter de calmer la tension.
Le centre de Mubambiro héberge actuellement près de 1 750 ex-combattants ayant reçu les cartes d’identification biométrique du PDDR-CS.
Ils n’attendent plus que le début effectif de l’opération de leur réinsertion communautaire.
