Cent quatorze cas de Monkeypox ont été recensés depuis le début de cette année dans la province de Maï-Ndombe, ont indiqué vendredi 22 juillet les autorités sanitaires.
La province est fortement touchée par l’épidémie qui a déjà fait cinq morts, soit 7% de taux de létalité. La tranche d’âge la plus affectée part de 15 ans à plus, d’après les responsables sanitaires.
Le chef de division provinciale de la santé, Faustin Bekonda, précise que huit zones de santé, sur les quatorze que compte la province de Maï-Ndombe, sont affectées par cette épidémie.
La contamination de cette maladie, appelée aussi ‘’Variole de singe’’, se justifie par le « contact avec les animaux malades », souvent abattus par des chasseurs. D’autre part, elle se transmet par le contact avec un animal ou une personne déjà contaminée.
Le Dr Faustin Bekonda en appelle au respect des gestes barrières, à la non-consommation d’animaux présentant des éruptions cutanées et au respect des règles d’hygiène fin de se préserver de la maladie :
“Nous préconisons des mesures barrières. Un animal que vous voyez qu’il y a des lésions comme ça, des éruptions cutanées, autant mieux ne pas le toucher. Même en famille dans nos ménages, un enfant, une femme ou un homme qui a des éruptions cutanées comme ça, semblables à la variole, des éruptions cutanées, autant mieux prendre des dispositions pour que les corps soignants puissent prendre en charge au lieu de vous contaminer directement. S’il n’y a pas de mesures barrières, la maladie est très contagieuse, elle risque de se contaminer à travers toute la province. »
La province du Mai-Ndombe, étant entourée de grandes forêts avec beaucoup de gibiers, enregistre chaque année des cas de Monkeypox, a déclaré son chef de division provincial de la santé.