Le Centre de recherche sur l’anticorruption a lancé, dimanche 17 juillet à Kinshasa, la campagne sur le danger de la corruption en milieux scolaires.
Le chargé de plaidoyer au sein de cette structure, Gloire Batumike a expliqué que cette activité entend promouvoir certaines valeurs dont l'intégrité.
Il compte créer, à travers cette campagne menée simultanement aussi à Bukavu (Sud-Kivu) 150 clubs d'intégrité pour la formation d'environ 2 250.
« Nous allons former 2 250 élèves sur la promotion de l’intégrité et la lutte contre la corruption, et savoir exiger redevabilité de demander des comptes à leur autorité scolaire. La redevabilité consiste pour les enseignants, et les autorités scolaires, à rendre compte aux bénéficiaires potentiels du système éducatifs des projets initiés par le gouvernement congolais », a indiqué Gloire Batumike.
Il affirme également avoir ciblé les élèves pour les amener à bénéficier d’un bon système éducatif.
« Etant des futurs dirigeants, des élèves sont appelés à être outillés suffisamment des connaissances et techniques nécessaires à travers la formation que nous leur donnons pour que la corruption devienne une activité à haut risque surtout dans les écoles», a-t-il ajouté
Pour Gloire Batumike, la corruption est un fléau qui entrave le développement d’un pays.
Le Centre de recherche sur l'anticorruption va offrir à chaque élève formé un téléphone smartphone ayant l'application "Educhshek" pour signaler des informations utiles sur les actes der corruption dans son école.
Cette structure veut en outre voir un Congo où régnera l'éthique professionnel et la transparence.
