La FEC a appelé, le week-end dernier, au dialogue entre l’ARPTC et les opérateurs de téléphonie cellulaires.
Dans sa correspondance au Premier ministre, l’Administrateur Délégué de la FEC, Kimona Bonongé a expliqué que leur démarche vise à mettre fin à la tension qui se profile entre ces deux parties.
A la base de cette tension, l’ARPTC aurait entamé la procédure de recouvrement forcé de ses factures auprès des opérateurs cellulaires, note ce cadre du patronat congolais.
Kimona Bonongé a noté des amendes transactionnelles que l’ARPTC infligerait aux opérateurs de télécoms non en règle.
Cette situation, selon la FEC, constitue la base de la détérioration du climat des affaires dans ce secteur considéré comme l’un des leviers de la croissance économique.
A cette allure, le patronat congolais craint que les sociétés de téléphonie cellulaire suspendent le déploiement de leurs réseaux au risque d’entraver la mise en œuvre du programme national du numérique et le retrait de certains services offerts.
En juin dernier, la FEC avait annoncé de nouvelles taxes à charge des télécoms sur les appels, les sms et l’internet afin de rémunérer les prestations de l’ARPTC.
Ce que cet organe de régulation avait démenti quelques jours après.