Les FARDC et la force de la MONUSCO sont mobilisées face à la résurgence du M23, mais leurs moyens étant limités face à plusieurs autres fronts dont celui des ADF, il y aura des endroits où les deux forces ne sauront être présentes de manière satisfaisante. Le porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillmann, l'a déclaré à la conférence de presse des Nations unies de mercredi 13 juillet à Kinshasa. Selon lui, "le M23 se comporte de plus en plus comme une armée conventionnelle, bénéficie d’équipements qui sont beaucoup plus sophistiqués que par le passé. Maintenant en ce qui concerne Bunagana, c’est effectivement une situation qui nous préoccupe."
« Nous continuons à appeler le M23 à rendre les armes », a-t-il poursuivi.
-Quelle lecture faire de cette déclaration du porte-parole de la MONUSCO ?
Invités
-Mathias Gillmann, porte-parole de la MONUSCO.
- Casimir Ngumbi, politologue et expert dans les domaines des violences politiques et des groupes armés.
-Arsène Mwaka , professeur à l’Université de Kinshasa et chercheur au Centre d’études politiques de cette Université.
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