Des jeunes s’intéressent de plus en plus au métier de coiffeur dans la ville de Kindu dans la province du Maniema. Des familles entières vivent de ce travail qui procure bonheur aux uns, même si pour d’autres, ce n’est qu’un passe-temps. « Je me suis marié grâce à ce travail », a confié samedi 2 juillet à Radio Okapi, Boniface Mawazo, père de quatre enfants.
« Ce travail m’aide beaucoup. Je continue à bien vivre. Ça me permet de bien vivre et m’a permis de me marier et ça le métier de la coiffure me permet d’évoluer dans la vie », a-t-il indiqué.
Selon le témoignage de Boniface Mawazo, ce métier qui fait vivre des familles semble être négligé par plusieurs personnes.
Pour valoriser ce domaine, la fondation David Ngongo Lumbule organise un championnat urbain où 57 coiffeurs de Kindu ont été sélectionnés pour participer à cette compétition.
Réduire le chômage
En dépit de ces avantages, le président de l’association des coiffeurs du Maniema, Husein Kitenga, affirme qu’ils éprouvent des difficultés pour bien travailler.
« Pour nous permettre de bien travailler comme notre revenu est très faible, nous demandons au gouvernement de réduire nos taxes, car le métier de coiffure réduit le chômage dans la province du Maniema », a-t-il fait savoir.
Cherchant à les valoriser, la Fondation David Ngongo Lumbule a primé le meilleur coiffeur.
« Je dis à la face du monde que le métier de coiffeur est un métier important, parce que les demandeurs de ce service le minimisent. Les coiffeurs doivent être considérés comme les teneurs de l’emploi », a-t-il dit.