L’ONG Réseau pour les droits de l’homme (REDHO) affirme, jeudi 30 juin, avoir recensé trois cas de décès dus à la torture au cours du 1er semestre de l’année en cours, dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Cette structure de défense des droits de l’homme a livré ces statistiques en marge de la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, célébrée le 26 juin de chaque année.
Le coordonnateur de l’ONG REDHO, Muhindo Wasivinywa a encouragé les victimes des tortures tant morales que physiques à saisir les instances judiciaires pour que leurs auteurs soient punis.
« Bien sûr nous sommes dans une zone opérationnelle où, les services de sécurité doivent rester toujours en alerte en vue d’arrêter certains suspects en raison d’enquête mais malheureusement la méthode de torture qu’ils utilisent est contraire à la loi congolaise, même au niveau international, la torture est vraiment prohibée », a-t-il dénoncé.
Muhindo Wasivinywa a également fait savoir que deux cas de décès ont été recensés au niveau des lieux de détention gérés par les FARDC, à Butembo.
Et, ajoute-t-il, un seul cas a été notifié au niveau du service de renseignement à travers le territoire de Lubero.
Pour ces cas de morts, certains suspects étaient aux arrêts à Butembo, a précisé le coordonnateur de l’ONG REDHO.
Il a en outre encouragé la police de la MONUSCO qui s’investit pour réduire les cas de tortures et autres qui étaient commis par les forces de défense et sécurité dans ce coin du Nord-Kivu.
