Ituri : une ONG invite le gouvernement à réduire la présence des enfants dans les sites miniers

L’Association des personnes victimes des troubles, déplacées et vulnérables de l’Est demande aux autorités tant nationales que provinciales de réduire la présence des enfants dans les sites miniers. Cette structure a lancé cet appel jeudi 16 juin à Mabanga, dans le territoire de Mahagi, à l’occasion de la journée mondiale de l’enfant africain.

En effet, 1 500 enfants et des femmes enceintes ont été sensibilisés sur le risque que présentent des produits chimiques dans les puits d’or, sans en donner plus de détails.

Selon le coordonnateur de cette association, Innocent Lossigo, le nombre de déplacés et de vulnérables ne cesse de croitre dans plusieurs sites à cause de l’insécurité et de la pauvreté.

Innocent Lossigo recommande aux autorités d’accélérer le processus de paix initié par le Chef de l’Etat :

« Dans des carrières, les enfants utilisent des produits chimiques. Alors ils sont exposés au danger. Nous avions fait l’identification, ils sont au-delà 1 500. Des enfants déplacés, des enfants orphelins, tous sont exploites dans les carrés miniers. Alors c’est ce qui nous a poussé à faire cette sensibilisation. »

La ville de Bunia compte environ 9 000 (neuf mille) enfants victimes des atrocités des groupes armés, selon les rapports des organisations de défense et de protection des droits de l’enfant.

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