L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a condamné, ce vendredi 17 juin, tout discours de haine ethnique et tribal contre la population rwandophone.
Dans une interview accordée à Radio Okapi, le secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya, rejette en bloc toutes les allégations du M23 contre son parti, l’accusant d’inciter ses militants à la violence.
« C’est un mouvement qui cherche comment se positionner avec le nom de l’UDPS. Le M23, est un mouvement terroriste qui tue et pille avec la bénédiction de nos voisins rwandais. Le Rwanda est dans une mauvaise position sur le plan international et commence à chercher des prétextes accusant les hauts cadres de l’UDPS », a-t-il dénoncé.
Le parti au pouvoir est accusé d’avoir présenté une liste des lieux bien documentés et identifiés où se retrancheraient les membres de la communauté tutsi et aurait donné le mot d’ordre à leurs militants de les mettre hors d’état de nuire.
Pour Augustin Kabuya, l’UDPS étant un parti structuré et bien organisé, elle ne peut être engagée que par ses instances officiellement reconnues. Il met tout de même le Rwanda en garde face à cette énième agression.
« Nous sommes inscrits dans la logique de la non-violence depuis que nous étions dans l’opposition. On doit regarder dans la même direction pour sauver cette nation », a déclaré le secrétaire général de l’UDPS.
Il interpelle le président du Rwanda, Paul Kagame à savoir que « la vie de l’homme est sacrée ».
Augustin Kabuya a fait cette interpellation en rapport avec la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC, avec l’agression rwandaise sous l’étiquette du M23.