Dans une déclaration faite mardi 7 juin au Palais du Peuple, les sénateurs du Front Commun pour le Congo (FCC) ont annoncé la suspension de leur participation à toutes les activités liées à l’examen de la proposition de loi du G13 portant modification de la loi électorale en seconde lecture. Ils accusent l’Union sacrée au pouvoir d’effectuer un passage en force pour amener le pays à des élections non transparentes ni consensuelles.
Les sénateurs du FCC dénoncent, le manque de volonté politique de l’Union sacrée d’offrir au peuple congolais des élections véritablement démocratiques dans les délais constitutionnels, en cautionnant des scénarios politiques susceptibles de replonger le pays dans une crise sans précédent.
Malgré la suspension de la participation du FCC aux travaux sur cette loi, les sénateurs de l’Union sacrée parlent d’une accusation gratuite et décident d’envoyer sans débat général la loi en commission pour un examen approfondi.
Au regard du délai imparti au Sénat d’examiner cette proposition de loi dans six jours avant la clôture de session, ils accordent quatre jours à la Commission PAJ pour lever les options et présenter son rapport dimanche prochain à 15 heures (14h TU).
L'examen de ce même texte à la chambre basse du Parlement avait été aussi boycotté par le FCC.