Le président de la Commission électorale nationale électorale (CENI), Denis Kadima, a réaffirmé ce vendredi 13 mai qu’''il y aura effectivement élections dans le délai constitutionnel. Ce, en dépit des quelques contraintes rencontrées dans les préparatifs de ces scrutins".
Intervenant au cours du magazine "Okapi services" de Radio Okapi, le président de cette institution d’appui à la démocratie, a indiqué qu'au vu du résultat du travail effectué, il est persuadé que les élections auront lieu en 2023 :
"Nous n’avons jamais raté l’occasion pour montrer notre indépendance vis-à-vis des toutes les parties et tous les partis politiques, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition".
Dans un pays polarisé comme la RDC où aucun candidat n’a jamais été élu avec 50 %, affirme-t-il, personne n’a eu la majorité absolue.
"Avant moi, ceux qui ont été choisis à ce poste, ils n’ont pas eu l’unanimité. Je ne pense pas que moi je l’aurais d’autant plus que même Jésus n’a pas eu l’unanimité", poursuit-il.
Quant aux provinces sous l’état de siège, Denis Kadima indique que " c’est un travail que nous faisons avec les autorités chargées de la sécurisation. Et dans ce pays, on a eu le cas d’instabilités politico-militaires, mais on a pu quand-même organiser les élections, parfois dans les conditions difficiles. Mais il y a une approche que nous allons répliquer".