Les députés membres du G13 ont décidé, jeudi 12 mai, de se retirer du débat sur la révision de la loi électorale à l’Assemblée nationale.
Ils disent avoir levé cette option pour n’avoir pas été autorisés à prendre la parole au débat sur la levée des options relatives à la loi sous examen.
Le député Jacques Djoli qualifie ce qui s’est passé du « torpillage de la proposition de loi du G13 ».
Après la sortie des députés G13, auteurs de cette proposition de loi, l’Assemblée nationale a rejeté 12 des 18 innovations proposées par cette plateforme.
Elle n’a retenu que 5 parmi lesquelles le maintien du seuil de recevabilité des listes à 60% en lieu et place du seuil de représentativité de 1%.
C’est-à-dire, pour qu’une liste électorale soit déclarée recevable, elle doit avoir au moins 300 candidats sur les 500 sièges à la députation nationale.
La distinction des inéligibilités définitives et temporaires, selon la gravité du crime ayant conduit à la condamnation du candidat, a aussi été retenue.
Ceci ouvre la possibilité, par exemple, à Jean-Pierre Bemba de se représenter à la prochaine présidentielle.
Le vote électronique, l’obligation de la publication des résultats bureau de vote et l’obligation d’afficher tous les résultats bureau de vote par bureau de vote sur le site de la Commission électorale indépendante (CENI) sont aussi retenus.
Par contre, la plénière a rejeté les autres innovations dont le mode majoritaire simple, celles liées aux élections des gouverneurs et sénateurs, l’interdiction de cumul des candidatures, la suppléance par les membres de famille.