De nombreuses écoles primaires publiques n’ont pas fonctionnés ce mercredi 11 mai à Butembo (Nord-Kivu), à la suite de la grève sèche déclenchée par l’intersyndicale des enseignants depuis lundi dans la province éducationnelle Nord-Kivu 2, qui couvre les territoires de Beni et Lubero et les villes de Beni et Butembo.
Au cours de son assemblée extraordinaire tenue mardi 10 mai, le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO)/ Butembo a également appelé tous ses membres à la grève, jusqu’à ce que le gouvernement trouve solution à la situation des enseignants « nouvelles unités », non alignés sur la liste de paie.
Malgré l’appel de l’intersyndicale à la grève de lundi dernier, certaines écoles primaires publiques de Butembo ont occupé les enfants jusque mardi. Mais, ce mercredi, la plupart d’entre elles ont emboité les pas des grévistes.
Le secrétaire permanent de SYECO/Butembo, Iréné Mbusa Mutumwa, appelle le gouvernement au respect son engagement à l’égard de nouvelles unités, celui de les intégrer sur la liste de paie :
« Les enseignants disent rester à la maison jusqu’à la fin de la semaine, en attendant que les négociations prennent fin. C’est une grande déception, s’il y a un mouvement de cessation des cours, pas seulement dans notre province éducationnelle, mais aussi dans les autres entités. C’est à cause de cette grande déception ! Nous pensons que le gouvernement est en train de bien suivre parce que nous avons déjà remonté toutes les informations. Nous espérons qu’il y aura des retombées positives parce que c’est un engagement du gouvernement. C’est un gouvernement responsable nous pensons bien. »
Le SYECO, a-t-il indiqué, annonce pour dimanche prochain une autre rencontre évaluative afin de décider de la reprise des cours ou le maintien de la grève.
Dans une interview accordée lundi dernier à Radio Okapi, Salomon Shalumo Tsambali, directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu 2 a appelé les grévistes à la conscience, en vue de sauver cette année scolaire qui touche à sa fin