Kwilu : le mouvement citoyen CJL dénonce le dysfonctionnement à l’assemblée provinciale

Dans sa déclaration de lundi 25 avril, la Communauté des jeunes leaders (CJL) civile  s’insurge contre  le dysfonctionnement de l’assemblée provinciale du Kwilu. « En quoi se justifie le manque des plénières à l'assemblée provinciale du Kwilu », s’interroge le mouvement citoyen. 

 

L’organe délibérant provincial bloque l’exercice du contrôle parlementaire depuis plus de deux sessions et demande aux élus du peuple de regagner la ville de Bandundu,  chef-lieu de la province pour reprendre le travail. 

Le président de l'assemblée provinciale, Serge Makongo reconnaît l’absence des plénières. Toutefois, il confirme l’arrivée à Bandundu des députés provinciaux dès ce mercredi 27 avril. 

   

La déclaration dénonce le dysfonctionnement total au sein de l’assemblée provinciale. La communauté des jeunes leaders fustige entre autres, le manque de plénières depuis la rentrée parlementaire en cours, après les obsèques des trois députés décédés. 

Selon ce mouvement citoyen, ce dysfonctionnement bloque le contrôle parlementaire dans les services publics établis dans la province.  

« Nous constatons l’absence totale des plénières non justifiées et le refus intentionnel du bureau Makongo de convoquer les plénières pendant que la province est en train de traverser une période difficile et souffre de manque de contrôle parlementaire dans les services publics et locaux ainsi que des édits pouvant permettre à la province de décoller. Vu l’urgence qui s’impose, la CJL demande à tous les élus provinciaux du Kwilu de regagner leur hémicycle dans un délai raisonnable. Au cas contraire, nous sollicitons au président de la République d’appliquer l’article 197, alinéa 7 de la constitution de notre pays », recommande Jean Prince Mbuy, communicateur de ce mouvement citoyen.    

Serge Makongo, président de l’assemblée provinciale du Kwilu reconnaît que ce retard est causé par le décès de leurs collègues.  

  Le CJL condamne également le comportement des élus provinciaux du Kwilu qui, à chaque session, ont l’habitude de sécher les plénières pour des raisons politiques.