Plus de quinze véhicules poids lourd sont bloqués depuis le 17 mars vers la rivière Namulowe, sur la route nationale numéro 2 (RN2) dans la province de Maniema à la suite de l’effondrement du pont jeté sur cette rivière. Le trafic s’est ainsi coupé entre les provinces de Maniema, Lomami, Kasai-Oriental et Sud-Kivu lorsque le pont Namulowe, déjà très vétuste, s’est affaissé lors d’une pluie.
Le président de la société civile de Basonge1, Abedi Kazimoto Dallas qui a rapporté cette information à Radio Okapi, jeudi 21 avril, a expliqué qu’il s’agit de véhicules des commerçants avec des marchandises à destination de Bukavu, Lubao, Samba et Kasongo, régions situées dans les provinces Maniema, Lomami et Sud-Kivu.
« La situation est devenue de plus en plus critique depuis le 17 mars sur la rivière Namulowe où le pont construit depuis 1939 s'était effondré à la suite d'une pluie qui s'était abattue. Actuellement plus de 15 gros véhicules transportant les arachides et d'autres marchandises des commerçants de Lubao, Samba, Kasongo et Bukavu sont stationnés de l'autre côté de la rivière. Et les véhicules en provenance de Bukavu stagnent à Samba. Ce sont les commerçants de Sentery qui cherchent des motocyclistes pour le transport de leurs marchandises et ces derniers sont obligés de décharger sur le même lieu », raconte Abedi Kazimoto Dallas.
Le pont Namulowe relie les régions de Mbuji-Mayi, Sentery, Samba et Bukavu. Il a donc une importance économique capitale pour cette partie du pays.
En plus de l’effondrement de ce pont, la route Samba-Lubao-Sentery dans la province de la Lomami est très délabrée, ce qui, selon la société civile, rend encore difficile le périple des commerçants.
Le président de cette structure citoyenne à Basonge1, Abedi Kazimoto Dallas appelle à l'intervention du Gouvernement :
« Cette rupture de trafic entraîne des conséquences néfastes étant donné que cette route est d'intérêt national elle relie 4 provinces : Kasaï-Oriental, Maniema, Lomami et Sud Kivu.
C'est ainsi que nous interpellons l'implication du Gouvernement central à trouver solution le plus vite que possible sur la rivière Namulowe pour faciliter la reprise des activités commerciales».