Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité, Daniel Aselo, a rejeté, mercredi 21 avril dans une interview à Radio Okapi, les accusations portées contre lui par l’assemblée provinciale du Sankuru, concernant notamment la déstabilisation de l’administration publique de cette province. D’après lui, ses interventions dans les affaires publiques de cette province se limitent à ses attributions.
En effet, au cours d’une plénière, samedi 16 avril, consacrée à l’examen de la question d’actualité avec débat adressée au gouverneur de province intérimaire du Sankuru autour de la multiplicité des cas d’insécurité, le président de l’assemblée provinciale, Benoit Olamba, a accusé le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité d’être à la base du manque de collaboration entre l’assemblée provinciale et l’exécutif de Sankuru.
« Le manque de collaboration entre les deux institutions politiques. Ils ont réussi à installer un réseau des fonctionnaires, et des animateurs de la petite territoriale pour déposséder le Sankuru de ses maigres moyens », a-t-il indiqué.
Pour Benoit Olamba, le ministre de l’Intérieur fait de l’ingérence dans la gestion de la province de Sankuru et cela a pour conséquence, la déstabilisation de l’administration publique de cette province.
« La question de la déstabilisation de l’administration publique en province par les interférences inopportunes du vice-premier ministre de l’intérieur, décentralisation et sécurité. Qui gère la province du Sankuru aujourd’hui ? On doit nous le dire clairement, si le vice-premier ministre gère par délégation la province du Sankuru ? » a-t-il martelé.
Contacté Radio Okapi, Daniel Aselo a rejeté ces allégations :
« Ce que je fais, c’est par rapport à mes attributions. Ce n’est qu’un rappel que j’ai eu à faire. Entre moi, Tchyabilo et Olamba qui est en train de déstabiliser cette province-là. Je déstabilise la province lorsque je dis qu’on ne puisse pas bouger les agents de l’Etat, c’est ça la déstabilisation ? »