La société civile dans la partie sud du territoire de Lubero dénonce les tracasseries orchestrées par des miliciens Maï-Maï Ngolenge dans plusieurs entités de la chefferie de Batangi.
Ces miliciens Maï-Maï Ngolenge avaient été chassés par les forces armées dans le parc des Virunga au mois d’octobre dernier. Selon cette structure citoyenne, ils sont parvenus à se disséminer dans plusieurs villages de la chefferie de Batangi où ils imposent leur loi dans les villages Matinda, Tshaulwa, Kazaroho, Kanyandahi, Kasoso, Vyangu.
D'après la société civile de Lubero, cette taxe mensuelle est d’un montant de 5000 francs congolais (2,5 USD) exigé à chaque agriculteur pour accéder à son champ.
Par contre, pour accéder aux champs de manioc la taxe est de 10 000 francs congolais (5 USD), 20 000 francs congolais (10 USD) pour les champs de café.
Et sur l’axe Bulotwa-Kamandi, les miliciens exigent 5000 francs congolais. Ces Maï-Maï remettent un jeton à ceux qui paient et ceux qui n’exécutent pas sont fouettés et sommés de payer une amende de dix milles francs congolais, rapporte la même source.
Le chef de la localité de Kamandi-Musuti, Emmanuel Paluku ainsi que les acteurs de la société civile plaident pour une intervention urgente des autorités compétentes pour mettre fin à cette situation.
Le commandant des opérations sokola 1 axe sud, le général Grégoire Manzikala promet de prendre attache avec le commandant des FARDC dans cette zone afin de prendre des dispositions face à ce problème.