Maï-Ndombe : les femmes appelées à s’engager pour participer à la gestion de la chose publique

 

Le centre d’études sur le handicap, la justice et la résolution (CEHAJ) 1325, a organisé le dimanche 10 avril à Inongo, chef-lieu de la province du Maï-Ndombe, un atelier d’échange sur le bien-fondé de la participation de la femme dans la « gestion de la chose publique conformément aux instruments juridiques nationaux et internationaux ». 

 Ces assises d’un jour ont eu pour but de « contribuer à l’amélioration du taux de participation des femmes congolaises aux instances de prises de décisions ». 

A cet effet, la secrétaire exécutive provinciale de CEHAJ, Marie Mafelenkono a appelé les femmes de cette province à se lever et à s’engager fermement pour arracher les postes de prise de décision. 

 « C’était un atelier pour mener un plaidoyer auprès des autorités locales et coutumières sur la participation de la femme aux instances de prise de décisions à tout niveau. La deuxième raison c’est pour mettre en place une structure d’accompagnement des femmes en milieux péri-urbains pour leur participation aux instances de prise de décision. C’est une formation très riche qui a fait en sorte que, les participantes femmes soient actives. Les chefs coutumiers se sont engagés à aider les femmes en sensibilisant pour mettre fin aux coutumes rétrogrades et aux barrières coutumières », a expliqué Marie Mafelenkono. 

Les femmes ont été appelées à s’engager avec détermination pour atteindre cet objectif a poursuivi Marie Mafelenkono : 

« A toutes ces femmes, nous leur avons demandé de s’engager fermement, de ne pas reculer. Elles doivent vraiment s’engager fermement afin que nous puissions facilement accéder à nos droits. Les femmes du Maï-Ndombe se sont levées, se sont engagées pour arracher les postes de décisions comme cela se fait aussi dans d’autres provinces. Aux élections à venir, elles doivent postuler pour qu’une bonne représentation soit là afin de leur permettre d’occuper les postes dans les instances de prise de décision, aussi pour la gestion de la chose publique ». 

Trente personnes dont 20 femmes leaders politiques, les autorités coutumières et politico-administratives ont pris part à ces assises financées par l’ONG internationale Diakonia. 

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