Le Centre international de l’agriculture tropicale (CIAT) a remis jeudi 31 mars à des semences agricoles améliorées à 2 500 femmes autochtones du territoire de Kabare (Sud-Kivu), dans son programme Harvest Plus. Ce geste entre dans le cadre de la clôture des activités du mois des droits de femmes.
Antoine Kanyenga Lubobo, coordinateur national du CIAT/ Harvest explique le sens de ce don :
« Ici nous avons autour de 47 associations de femmes, mais nous pouvons estimer autour de 2. 500 ménages constitués de femmes autochtones mais aussi 50 femmes vulnérables qui ont bénéficié ici dans le territoire de Kabare. Alors il fallait que nous puissions célébrer cette journée aujourd’hui avec une catégorie de femmes qui nous aident dans la dissémination de nos cultures bio fortifiées, et en l’occurrence, les femmes autochtones, mais également d’autres femmes vulnérables de cette partie de la RDC ».
De cette façon, le CIAT espère autonomiser les femmes avec les cultures bio fortifiées. Ces cultures, a noté le professeur Kanyenga, ont trois avantages. D’abord un avantage agronomique car elles produisent plus que les autres cultures, l’avantage économique, sur le marché, d’autant plus que ces cultures bio fortifiées procurent un revenu plus que d’autres cultures et enfin, elles sont source d’une bonne santé.
Avec ces cultures bio fortifiées, les femmes peuvent s’autonomiser et ainsi se prendre en charge. De ce fait, elles peuvent être plus utiles à la société, conclut Antoine Kanyenga.