La société civile de Kasumbalesa (Haut-Katanga) alerte sur la recrudescence de la « criminalité » dans cette ville frontalière avec la Zambie.
Des bandits armés sèment la terreur à travers les différents quartiers où ils emportent les biens d’autrui et s’en prennent aux paisibles citoyens.
D’après la société civile, c’est depuis le mois de janvier que les habitants de Kasumbalesa font face à la criminalité. Les bandits défoncent les portes, cassent des vitres et braquent les armes sur les occupants à qui ils exigent des sommes exorbitantes d’argent et autres biens de grande valeur. Certains bandits entrent par effraction dans les maisons, volent, violent et par moment tuent leurs occupants.
Depuis quelques jours, la police a mis la main sur certains présumés bandits. Certains ont été arrêtés par les patrouilleurs en pleine opération.
Les autres, notamment ceux détenant les armes à feu, sont en cavale. Parmi les présumés bandits arrêtés et présentés il y a des récidivistes.
« Kasumbalesa vient de passer des moments très durs. Il y a eu des viols et des vols. Les services de sécurité sont en train de pourchasser tous ces éléments suspects et des criminels que nous avons connus à Kasumbalesa. Quand ces gens sont amenés au niveau de la justice, ils sont toujours relâchés et ils rentrent toujours dans leurs mouvements habituels de tuer, de violer et de faire n’importe quoi. Nous avons même certains cas des chefs de blocs et de cellules qui sont dans l’insécurité actuellement parce qu’ils avaient dénoncé des gens qui sont maintenant sont relâchés », a déploré le président de la société civile de Kasumbalesa, Clément Mitonga.
Les résidences les plus visées sont celles des quartiers Golf, Hewa Bora et Sous station.