EcoNews : « Victime d’une ‘injustice flagrante’ Matata interpelle ses collègues du Sénat : pourquoi cette ‘indifférence ?’»

Revue de presse du mercredi 16 mars 2022

Lors de l’ouverture officielle de la session parlementaire de mars, rapporte La Prospérité, le président du Sénat, Modeste Bahati, a appelé à une mobilisation générale pour soutenir l’action du Gouvernement.

« Profitant de la rentrée parlementaire et devant les agissements partisans du président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, le sénateur Matata a décidé de s’adresser directement à ses collègues sénateurs et sénatrices, dans une lettre datée du 15 mars 2022 », signale EcoNews.

Rappelant tout le martyr qu’il continue à vivre dans son propre pays qui se vante de faire la promotion de l’Etat de droit, Matata Ponyo soumet deux questions à ses collègues du Sénat :

« Pourquoi les sénatrices et sénateurs restent indifférents à la violation manifeste de la Constitution et des lois de la République ? Pourquoi les sénatrices et sénateurs restent insensibles à une injustice flagrante à l’endroit de l’un d’entre eux ? »

A l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a attiré l’attention des députés nationaux sur l’urgence des reformes électorales.

En effet, renchérit Forum des As, le speaker de la Chambre basse du Parlement a pris l’engagement de soumettre à la plénière l’examen avec diligence des textes ayant trait aux réformes électorales en vue d’offrir au pays un processus électoral libre, inclusif, et transparent dans le délai constitutionnel.

Christophe Mboso a, par ailleurs, exprimé le vœu de voir cette loi prévoir des dispositions susceptibles de promouvoir plus de transparence et d’inclusivité aux fins d’encourager une large participation des femmes et des jeunes au cycle électoral en cours, compte tenu du fait que ces deux catégories représentent près de 70% du corps électoral.

AfricaNews parle d’une « rentrée exceptionnelle dans la mesure où elle a enregistré la présence de nombreux députés ayant signé leur retour politique. C’est le cas de Jeanine Mabunda Lioko, ancienne présidente de l’Assemblée nationale, qui, depuis son éviction et de l’ensemble de son bureau, n’avait jamais foulé ses pieds à l’Hémicycle ».

Les autres présences très remarquées, ce sont celles de Willy Bakonga, ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique -EPST- et de Martin Kabuya, ex-gouverneur du Kasaï Central. « On croyait Bakonga en cavale après sa libération du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa -CPRK-, mais l’élu de la Tshuapa a signalé son retour à la Chambre basse du Parlement après avoir rallié l'Union sacrée », précise le journal.