Revue de presse du mardi 15 mars 2022
Les journaux parus mardi 15 mars commentent abondamment les enjeux de la session parlementaire qui s’ouvre ce jour au Palais du peuple.
« C’est à l’issue de la session ordinaire qui s’ouvre ce mardi 15 mars 2022, au parlement, que l’on saura un peu plus quant à la tenue ou pas des joutes électorales dans le délai constitutionnel. En effet, face à certaines contraintes et spéculations qui émaillent de tous les bords, les discours d’ouverture que vont prononcer Christophe Mboso et Modeste Bahati doivent être des signes avant-coureurs de ce qui doit être fait durant les trois prochains mois », estime La Prospérité.
Leurs discours devraient tenir compte de la feuille de route présentée par le patron de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, souhaite le journal, pour interpeller leurs collègues, encourager et orienter les élus du peuple ainsi que les élus des élus de pouvoir travailler sans relâche en vue de doter la République des lois essentielles qui permettront d’organiser les élections dans le délai.
Radié de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui l'avait propulsé lors des élections législatives de décembre 2018, estime La Tempête des Tropiques, « Jean-Marc Kabund risque donc de perdre ce poste et, par ricochet, son mandat d'élu national, sauf si la majorité parlementaire en décide autrement. Ce vent risque d'emporter aussi les personnes qu'il avait fait nommer au Gouvernement et dans d'autres organes de l'Etat ».
Visé par une pétition, signale Le Potentiel, le bureau de Christophe Mboso reçoit en revanche le soutien tous azimuts des assistants parlementaires, pour son orthodoxie dans la gestion ainsi que les us et coutumes parlementaires :
« Au regard des matières à traiter pendant la session ordinaire de mars qui s’annonce, les assistants parlementaires de l’Union sacrée de la nation, souhaitent plein succès au speaker de la Chambre basse du Parlement, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, aux membres du bureau ainsi qu’à tous les députés nationaux. Ils invitent par ailleurs les députés nationaux à ne se laisser distraire par quoi que ce soit, car la République attend beaucoup d’eux, surtout en ce moment où nos forces de défense et de sécurité conjuguent d’énormes efforts pour le rétablissement total de la paix dans la partie Est de la République ».
Pendant ce temps, signale L’Avenir, le député Crispin Mbindule, à travers une question écrite, demande au Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde de répondre à environ 34 questions sur l’exécution du programme du Gouvernement 2021-2023 tel qu’approuvé par l’Assemblée nationale au mois d’avril 2021.
« Pouvez-vous nous citer les territoires où l’autorité de l’Etat est exercée d’une manière effective dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ? Quelle est la situation actuelle de la solde des militaires (FARDC) et des policiers (PNC) ? Quel bilan faites-vous au sujet de la pacification du pays et promotion de la réconciliation, de la cohésion et de l’unité nationale ? Où en est-on avec le programme « Désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilité ? », interroge le député notamment.
« La loi Tshiani va-t-elle bloquer Katumbi et Kabila ? », s’interroge pour sa part le quotidien Le Journal, estimant qu’il s’agit au cours de cette session « de stopper définitivement la meute politique pro-Noël Tshiani, le principal chantre de la congolité électorale. La loi Tshiani portée par le député Nsingi Pululu est une grave provocation aux yeux des katumbistes. Elle est susceptible de troubler le climat électoral en 2023, donc déjà l’année prochaine.
Toujours bien conservé dans les tiroirs de la Chambre basse du Parlement, ce texte est devenu un outil de mise à l’écart politique de Katumbi et de déstabilisation de toute une classe politique vouée à l’homme de Kashobwe ».