Les défenseurs des droits de l’homme (DDH) invitent les parties prenantes clés, notamment les députés nationaux, à quelques jours de la rentrée parlementaire, à prendre des mesures et positions de loi qui devra les protéger. Lors de l’atelier d’échange, vendredi 11 mars, avec plusieurs associations de la société civile, ils disent s’inspirer de l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, deux activistes des droits de l’homme, pour faire se requête.
« Nous devons retenir est que la proposition de loi est venue d’un contexte ou des observations qui ont été décriées çà et là, que ce soit par les défenseurs des droits de l’homme, que ce soit par les partenaires accompagnant les défenseurs des droits de l’homme. Il y a la fragilité qui a été observée sur terrain. A travers cette fragilité, il y a eu recrudescence des menaces, des arrestations multiples des défenseurs des droits de l’homme dans tout le pays », fait remarquer Junior Safari du Réseau de protection des DDH (REPRODEV).
Selon lui, le contexte politique n’est toujours pas favorable dans le travail des défenseurs des droits de l’homme.
« Il y a aussi ce manque de reconnaissance, de légitimité du travail des défenseurs des droits de l’homme. D’autre part, quand même évoquer des efforts du gouvernement de la République démocratique du Congo à travers des cas des dialogues et d’échanges, bien évidemment à travers plusieurs actions de plaidoyer menées par les organisations de la société civile », a poursuivi Junior Safari.