La journée du 8 mars dédiée à la femme est un moment de réflexion des femmes sur les avancées et les défis de la lutte pour leurs droits, estime Isabelle Pendeza, activiste des droits de la femme œuvrant à Goma (Nord-Kivu).
« Moi je pense qu’on n’a pas le temps de penser seulement aux pagnes ou aux fleurs. Non, c’est une journée de lutte. On doit aller ensemble pour la promotion des droits de la femme », déclare-t-elle, dans une interview accordée à Radio Okapi.
Pour elle, la journée du 8 mars ne peut pas se limiter aux cadeaux et autres présents que la femme attend des autres, parents, cousins, époux…
« Aujourd’hui, il y a des femmes et des jeunes filles qui commencent à demander aux hommes ou aux garçons ce qu’ils ont prévu pour elles à la journée du 8 mars. Ce n’est pas mal. Mais cela ne doit pas s’inscrire dans le cadre de la célébration de la journée la femme. Ça ne sert à rien qu’un homme te donne un pagne pour qu’il prétende de t’avoir soutenue dans la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre ou encore dans la lutte pour les droits de la femme », explicite Isabelle Pendeza.
La journée internationale des femmes, appelée également journée internationale des droits des femmes est célébrée le 8 mars de chaque année. Elle met en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la fin des inégalités par rapport aux hommes.
En RDC, le thème retenu est : « l'autonomisation des femmes et filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes ».