La situation socio-sécuritaire dans la région de Pinga, s’est largement améliorée après le retrait définitif de la MONUSCO dans cette cité qui porte le même nom, a indiqué dimanche 6 mars le chef de groupement de Kisimba, Mwana Kabaki Mwanankoyo.
Les indices de l’amélioration de la situation socio-sécuritaire dans la cité de Pinga, a-t-il indiqué, sont visibles et palpables. Les maisons de commerce et d’habitations situées au cœur de la cité détruites pendant les affrontements entre les belligérants, ont été refaites à neuf. Toutes les cases incendiées surplombant les trois collines tout autour de la cité, où rodaient jadis les miliciens sont désormais, sont rebâties et recouvertes de tôles.
La circulation en toute quiétude des personnes même dans les heures tardives dans la cité, les scènes de réjouissances culturelles et la reprise des activités agricoles constituent des indices et qui illustrent la restauration de la paix dans cette cité.
Par ailleurs, le chef de groupement de Kisimba, Mwana Kabaki Mwanankoyo, salue les efforts de la MONUSCO et souhaite que le processus de la pacification se poursuivent au-delà de cité, où les miliciens occuperaient encore tous les axes routiers. C’est ce qui, explique-t-il, bloquerait encore le redécollage économique de toute la zone :
« Ici à Pinga nous sommes calmes mais aux environs du groupement donc à l’intérieur, il y a une présence des groupes armés. Nous souhaitons que nos autorités renforcent les effectifs des militaires à Pinga puisque si ici à Pinga, nous sommes sécurisés, les environs, seront aussi sécurisés ».
La cité Pinga était considérée comme le quartier général de Ntabo Ntaberi Tcheka, chef de la milice NDC, condamné à la perpétuité par la justice militaire au mois de novembre 2020.
