Le directeur de la prison annexe de Kingombe à Kalima dans le territoire de Pangi a invité lundi 31 janvier les autorités de jeter un regard à cette maison carcérale. Construit depuis l'époque coloniale, trois-quarts du bâtiment de cette prison manquent de tôles. La même source plaide aussi pour le renforcement des éléments de la police, car jusqu'à ce jour la prison centrale de Kalima ne compte que quatre policiers ; ce qui occasion les évasions en répétition.
Le directeur de la prison annexe de Kingombe, Senga Munyangi Wizazya, explique :
« La prison annexe de Kingombe construit à l'époque coloniale vers 1936 ; sur les 4 quarts de la prison, il y a 3 quarts de la prison qui n'a pas des tôles, les tôles ont été volées dans la période des rébellions vers 2000,2001,2003. Sur le plan sanitaire, la prison de Kingombe n'a pas de médicaments, n'a pas d’infirmiers. Les détenus tombent malade à la prison, parfois les magistrats qui les donnent tout simplement l'ordonnance de mise en liberté provisoire pour aller se soigner ».
En outre, selon lui, cette prison ne reçoit pas les frais de fonctionnement.
Il témoigne par ailleurs que les prisonniers de Kingombe mangent difficilement avec leur petite contribution et parfois ils passent nuit affamés :
« Ils (détenus) recourent aux feuilles de patate douce qu'on avait semé à l'intérieur de la prison. Et ils passent leurs nuits au sol, parfois les femmes passent la nuit à l'intérieur de la prison parce que le pavillon des femmes il n'y a pas de tôles. Il n'y a pas d'eau à la prison. On recours à un kilomètre pour aller chercher de l'eau».
Sur le plan administratif, les agents de la prison tous sont matriculés, mais, ils ne sont pas payés, a conclu Senga Munyangi Wizazya.
