Le contrôle de nouvelles unités de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST) est effectif depuis lundi 24 janvier dans le territoire de Nyunzu, dans la province du Tanganyika, à 200 Km à l’ouest de Kalemie.
L’équipe déployée dans cette zone ne parvient pas atteindre tous les coins du territoire.
La situation sécuritaire limite le mouvement des contrôleurs.
Du coup, les enseignants de la localité de Kisengo craignent de rater leur identification.
Ils ont alors résolu d’effectuer un mouvement vers le centre de Nyunzu. Ce nouveau déplacement intervient alors que l’équipe des contrôleurs se trouve encore à Lengwe.
Sur place à Kisengo, seules deux écoles sur les sept fonctionnent parce que payées par l’Etat. Les activités scolaires connaissent une perturbation pour le reste des établissements.
« La fermeture sera le 29 (janvier). Est-ce qu’ils seront en mesure de terminer tous les enseignants qui sont venus de Kisengo ? », s’interroge un enseignant qui a requis l'anonymat.
Selon le nouveau chef de la division de l’EPST, Gregory Boloma, le contrôle de nouvelles unités est diligenté par le ministère du tutelle au niveau national :
« S’ils n’y accèdent pas, je suis en train de comprendre, peut-être, avec ce qui se passe dans notre région, peut-être c’est ça. Mais, l’objectif est tel que tout le monde doit arriver aux fins fonds pour que chaque agent puisse être recensé, identifié puisque le ministère, le gouvernement ne peut pas payer des fictifs ».
Ce service technique, a-t-il indiqué, a organisé une permutation des syndicalistes nationaux qu’il a disséminés sur le territoire national.