Des cas de répressions policières contre les manifestations pacifiques sont enregistrés depuis un certain moment dans certaines villes de la République démocratique du Congo (RDC). Pas plus tard que lundi 24 janvier à Beni au Nord-Kivu, un jeune militant du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) a été tué lors d’une manifestation pacifique organisée par la Synergie des mouvements citoyens contre l’état de siège.
La semaine dernière à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, la Police nationale congolaise (PNC) a réprimé la marche pacifique organisée par le Front commun pour le Congo (FCC), afin d’exiger la libération du pasteur Ngoy Mulunda.
A Bunia, en Ituri, des échauffourées ont opposé la Police et des conducteurs de mototaxis, dans la journée de mardi 18 janvier après qu’ils ont manifesté contre le prix exorbitant des plaques d’immatriculation. La police a dressé un bilan de trois personnes blessées et près de cent motos saisies.
Questions :
-Quelle lecture faire de cette situation ?
-Que faut-il pour garantir la bonne tenue des manifestations pacifiques en RDC ?
Invités :
-Clovis Kada, coordonnateur adjoint de la coordination nationale du Réseau pour la réforme du secteur de sécurité et de justice.
-Me Jean-Claude Katende, avocat et président de l’Association africaine de défense des droits de l’Homme (ASADHO).
-Abbé David Luhaka, coordonnateur de la Commission diocésaine Justice et paix de Kalemie, province du Tanganyika.
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