Les élèves de l’école Saint Éric de la commune de Lemba n’ont plus accès à leur bâtiment, depuis le lundi 11 janvier. Le bâtiment abritant leur école a été partiellement désaffectée au profit de nouvelles familles locataires.
Depuis, une vive tension est observée depuis le début de cette semaine entre des élèves de ainsi que les nouveaux occupants.
Les accrochages entre les deux camps du lundi 10 au mardi 11 janvier, ont occasionné d’importants dégâts matériels, déclare Christian Manikepa, un habitant de ce bâtiment.
« Ils se sont échangés des coups, ils ont cassé les portes. Il y a eu quelques blessés graves », a-t-il ajouté.
Alors que les cours devaient reprendre le lundi 11 janvier après les vacances de Noël, les élèves ont été désagréablement surpris de trouver que, seules quatre salles de classe étaient disponibles, les autres étant occupées par certaines familles.
Pourtant l’école organise le cycle complet, de la maternelle aux humanités. Pour les élèves et leurs parents, cette situation est inadmissible.
« J’ai déjà payé 280 dollars. De retour à la maison, le lundi dernier, l’enfant m’a informé que l’école n’existait plus. Nous en appelons à l’intervention des autorités », s’est plaint un parent.
Les nouveaux occupants du bâtiment de l’école Saint Éric, ont attesté avoir versé des « garanties locatives auprès du promoteur de l’école ». Ce dernier leur aurait assuré que, l’entièreté du bâtiment serait devenue un « immeuble résidentiel ».
Ayant reçu les doléances des élèves et de leurs parents, Jean Saka, le bourgmestre de la commune de Lemba a déclaré s’être saisi de l’affaire et l’avoir transmis à qui de droit.
« On a mis sur pied une commission mixte qui réfléchit rapidement sur les solutions à trouver. Cette commission est composée notamment des parents d’élèves, ainsi que des compatriotes qui sont identifiées comme locataires », a rassuré, Jean Saka.
Parents et élèves espèrent une solution rapide à ce problème.