La ville de Lubumbashi compte sept communes. De toutes, la Katuba présente la figure des parents pauvres, a constaté jeudi 23 décembre un reporter de Radio Okapi. Les immondices et les routes qui se sont dégradées font bon ménage. Les habitants de cette commune se disent abandonnés par les autorités car chaque jour qui passe cette commune s’enfonce davantage.
Les avenues Upemba, Kisale, Tanganyika, Kiubo, Salongo, Kinshasa, Mulongo, Centrale, Lukuga et autres sont jonchées des nids de poules voire de crevasses.
Selon les automobilistes, rouler droit sur ces routes sans zigzaguer c’est condamner son véhicule à rejoindre le garage pour remplacer les amortisseurs et autres rotules.
Sur l’avenue Upemba, par exemple non loin de l’église Sainte Bernadette, une tête d’érosion menace la route. Et, à chaque tombée des pluies, cette route se rétrécit occasionnant par moment des cas d’accidents.
A d’autres endroits, notamment sur l’avenue Mulongo qui permet aux automobilistes de déboucher sur la route Kasumbalesa, l’asphalte a cédé la place à la latérite et à la boue.
L’avenue Kinshasa se trouvant derrière le Foyer social ne fait pas exception.
Des marchandises à même le sol
La Katuba, ce sont aussi les immondices et l’insalubrité. Cependant, cet état de choses n’empêche pas certains à étaler leurs marchandises à même le sol, notamment aux abords du marché central de la Katuba, du côté de l’avenue centrale qui va vers la commune de Kenya.
Certains de Katuba se disent être abandonnés par les autorités ; car les jours passent et les infrastructures de la commune se dégradent davantage. Ce qui a fait dire à un homme rencontré sur l’avenue Mulongo que « Katuba, c’est un cas tout bas qui s’enlise dans l’indifférence des autorités. »