Le directeur du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme (BCNUDH), Abdoul Aziz Thioye, rappelle que les Etats se doivent de protéger les défenseurs des droits de l’homme.
« Au niveau national, les Etats se doivent d’accorder une protection spéciale aux défenseurs des droits de l’homme contre les intimidations, contre des menaces contre leur intégrité physique, contre des privations de liberté parce qu’en réalité, ils contribuent à l'intérêt public », a indiqué Abdoul Aziz Thioye.
Il l’a dit au cours d’une interview accordée à Radio Okapi, à l’issue d’un atelier de réflexion de deux jours ouvert mardi dernier à Goma au Nord-Kivu.
Organisé à l’intention des magistrats civils et militaires, ces assises ont connu la participation de plusieurs experts de la justice, sous l’égide du ministère de tutelle, avec l’appui du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme.
Cet atelier avait pour but de mettre en place des mécanismes, des structures ainsi que l’élaboration d’une stratégie nationale des poursuites, dans le cadre de la justice transitionnelle.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris part la RDC, de lutter contre l’impunité des crimes et dresser les causes des conflits.
Abdoul Aziz Thioye s’entretient avec Sifa Maguru :
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