Beni : la population de Bashu propose quelques « mécanismes de protection des civils » contre les attaques des rebelles aux autorités congolaises et à la MONUSCO

 

Des représentants locaux de la population de la chefferie de Bashu, dans le territoire de Beni (Nord Kivu) ont proposé des solutions de « protection des civils » à une délégation des autorités congolaises et de la Monusco, en mission dans cette région du 17 au 18 novembre.

Selon Merault Ahouangansi, coordonnateur adjoint du bureau des affaires cviles de la MONUSCO au grand-Nord et chef de cette délégation, les propositions de la communauté locale seront discutées avec les autorités compétentes pour leur mise en pratique.

Il a rappelé que la délégation a échangé avec les autorités locales et des représentants des couches sociales pour trouver ensemble des « mécanismes de renforcement de la protection des civils » afin d’anticiper les attaques des groupes armés visant cette entité.

« C’est toujours pour avoir une lecture beaucoup plus globale de la situation sécuritaire et des mesures qui sont prises et puis comment on pourrait continuer à renforcer ces mesures là pour anticiper le souci de protection des civils. La chefferie connait depuis un certain moment une série d’incidents liés à des groupes armés dont les ADF. Cela nécessite que, nous puissions continuer nos efforts conjoints avec les autorités, nous avons discuté également avec les FARDC et aussi avec la société civile, c’est l’approche à intégrer », a-t-il expliqué.

Pour Merault Ahouangansi, il faudrait également renforcer les dispositifs déjà existants :

« Nous devons continuer nos efforts dans ce sens, surtout pour renforcer les mécanismes d’alerte et de réponse, comme vous le savez la Monusco reste toujours aux cotés des autorités, il y a question de renforcer les séances de dialogue pour que la collaboration soit beaucoup plus renforcée, ce n’est pas seulement avec la Monusco, c’est une préoccupation de tous les jours. Il faut améliorer cette collaboration car notre objectif, c’est de travailler dans un environnement beaucoup plus protecteur et personne n’est à écarter »

Cette mission des autorités militaires, coutumières ainsi que des responsables de la MONUSCO dans le grand nord de la province du Nord-Kivu, bouclée jeudi 18 novembre, avait pour objectif d’evaluer la « situation sécuritaire », à la suite des attaques meurtrières des rebelles ADF du 11 et 12 novembre. 

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