La conseillère spéciale du Programme alimentaire mondial (PAM) pour la santé de la mère, de l’enfant et de la nutrition, Sarah Zeid, a indiqué lundi 18 octobre à Bukavu que la malnutrition n’était pas le seul apanage du PAM.
Sarah Zeid visite en effet, aux côtés du représentant du PAM en RDC, quelques structures qui bénéficient des actions de l’agence onusienne dans le Sud-Kivu.
"Nous avons tous un rôle à jouer pour nous assurer que toutes les familles sont bien nourries. Il faut être bien nourri pour être en bonne santé. Les femmes enceintes doivent être protégées et bien nourries. Nous avons donc besoin d’informations, de plaidoyers pour que les femmes et filles sachent à qui s’adresser lorsqu’elles sont dans le besoin et surtout quels sont leurs droits", a-t-elle indiqué.
Outre l’hôpital de Panzi, le PAM fournit aussi une ration alimentaire aux survivantes des violences sexuelles hébergées à la maison Dorcas de la Fondation Panzi. C’est un lieu de transit où ces victimes apprennent un métier en vue de les préparer à se réinsérer dans la vie. Mais une prise en charge holistique réussie de ces femmes vulnérables va de pair avec la sécurité alimentaire.
L’agence onusienne veut élargir cet appui en y intégrant des activités de résilience.