Les enseignants de beaucoup d’écoles publiques de la ville de Goma, tous réseaux confondus, ont répondu lundi 1er novembre à l’appel de la Force syndicale nationale (FOSYNAT), de reprendre le chemin de l’école ; malgré la divergence qui existe entre les syndicalistes du Nord-Kivu.
A l’Institut Uwenezadi, par exemple, plusieurs enseignants ont décidé de reprendre les enseignements.
Environ huit cents élèves de l’institut Mwanga ont suivi les cours pendant deux heures.
Dans plusieurs autres établissements, les enseignants sont en train d’aménager les salles de classe, « en attendant la reprise effective pour la journée de mardi ».
Pour Trésor Kwashi Jacques, mobilisateur provincial de la FOSYNAT Nord-Kivu, la grève est suspendue et non levée. Et donc on doit respecter le mot d’ordre lancé au niveau national.
Cette reprise des cours était pourtant annoncée comme hypothétique dans les écoles publiques du Nord-Kivu, à cause des divergences entre les enseignants de cette province et leurs délégués aux négociations avec le gouvernement.
Depuis le 27 octobre dernier, ces négociations entre le banc syndical des enseignants et le gouvernement sont en cours. Elles ont d’abord débuté à Kinshasa avant de se poursuivre au Kongo-Central. Elles visent, entre autres, à trouver des solutions aux revendications des enseignants, notamment, sur la fixation de leur barème salarial.