RDC : les professeurs d’universités préoccupés par l’indifférence du gouvernement face à leurs conditions de vie

Le Conseil des professeurs d’Universités au Congo et le collectif des associations et personnalités de l’ESU se disent vivement préoccupés par l’indifférence du gouvernement congolais face à la dégradation des conditions de vie des professeurs.  Le personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) estime que les états généraux de l’Enseignement supérieur devraient aussi tenir compte des conditions salariales des enseignants.  

Ils l’ont  dans une déclaration faite le lundi 27 septembre à Kinshasa. 

Pour le Président du collectif des associations syndicale et personnalités de l’ESU et secrétaire général du Conseil des professeurs d’universités au Congo (CPUC), le Professeur David Lubo, les professeurs d’universités vont s’assumer si le gouvernement ne respecte pas ses engagements pris dans le cadre du protocole d’accord de 2017. 

« Depuis 2017, lorsque nous avons signé un protocole d’accord avec le gouvernement Tshibala qui consistait à ce qu’on récupère notre pouvoir d’achat en trois palier, un seul palier a été donne jusqu'à aujourd'hui. La précarité des conditions de vie fera qu’à un moment donné, on arrête pour ne plus offrir nos services, à un état qui ne nous considère pas », explique le Professeur David Lubo.  

Il poursuit : 

« Même le peu d’argent qu’on as promis pour la recherche en remplacement de la vente des syllabus, le ministre du Budget refuse d’acter cela. Alors pensons rompre ce silence par  les manifestations de rue. Je crois que ce le langage que le gouvernement entend. Nous avons été avec le Premier ministre le 18 février, nous ne pensions pas qu’autant de mois après son installation, il oublierait l’ESU. Nous avons demandé qu’on enlève l’IPR, un impôt pour tuer le Congolais. Et je veux dire à haute voix qu’une balayeuse à la Présidence touche mieux qu’un professeur émérite. Je pense que cela nécessite réflexion ». 

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