Le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO) condamne l’attaque meurtrière perpétrée mercredi 1er septembre par des présumés rebelles des ADF contre un convoi de véhicules entre Komanda et Luna. Dans un communiqué publié le même jour, l’organisation appelle la population, l’armée et la MONUSCO à plus de ténacité et de vigilance pour vaincre ensemble ces rebelles.
« Lorsqu’un groupe s’attaque à un convoi jusqu’à incendier au moins 16 véhicules et causé la disparition de plus au moins 80 civils, nous disons que cela n’a pas d’autre nom que l’expression éloquente du terrorisme. Nous condamnons avec fermeté ce qui a prévalu à Ofaye », a affirmé Omar Kavota, coordonnateur et directeur exécutif du CEPADHO.
Selon lui, il s’agit d’actes de « sabotage contre cette initiative courageuse, l’état de siège, et contre les animateurs de cet état de siège ».
Il a cependant appelé la population locale ne puisse pas tomber dans le piège de cet ennemi « qui veut à tout prix opposer à chaque occasion cette population aux animateurs de l’état de siège, à l’état de siège lui-même aux FARDC et à la MONUSCO ».
Il est donc plus important, a-t-il poursuivi, « que la population et les animateurs de l’état de siège, les FARDC et la MONUSCO soient soudées comme jamais auparavant pour traquer ensemble cet ennemi parce que ces jours sont en train de se compter et il voudrait à tout prix chercher à opposer les uns contre les autres ».
Dix personnes ont été tuées, quatorze véhicules incendiés et plus de quatre-vingts personnes portées disparues lors d’une nouvelle attaque, mercredi 1er septembre, par un groupe de présumés rebelles ougandais des ADF à Bandibese dans le territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri.
Des sources sécuritaires dans la zone ont renseigné qu’il s’agissait d’un convoi de véhicules escortés par les FARDC et la MONUSCO en partance pour Beni, qui est tombé dans les filets de ce groupe terroriste.