Des experts du secteur de l’éducation nationale réfléchissent depuis mercredi 1er septembre à Kinshasa sur les différents problèmes qui entourent « l’organisation de l’enseignement spécial » en République démocratique du Congo. L’objectif principal de ces assises de deux jours est de contribuer à l’effectivité du principe de l’éducation inclusive en République démocratique du Congo, sans discrimination basée sur le handicap.
Cette table ronde est organisée par le ministère en charge des personnes vivant avec handicap.
« Il ne faut pas que des personnes vivant avec handicap soient des laissé-pour-compte dans le secteur de l’éducation. Le système éducatif doit être inclusif », a insisté Irène Esambo, la ministre en charge des personnes vivant avec handicap et autres vulnérables.
Prenant la parole aux noms des personnes vivant avec handicap, Albert Mavungu, a déploré le fait que depuis des décennies, cette catégorie des personnes n’a pas facilement accès à l’instruction. Il appelle tous les experts qui participe à cette réflexion de renverser la tendance.
« J’encourage chaque leader, représentant, spécialiste de l’éducation spéciale, de donner le meilleur de lui-même pour l’avenir éducatif des handicapés. Le développement de ce pays dépend de l’instruction de qualité adaptée », a-t-il dit.
Parmi les partenaires du gouvernement congolais, l’UNESCO promet de soutenir l’action gouvernementale plus précisément dans ce secteur.
