Plus de 600 km de routes de desserte agricole sur les 1.500 km du réseau routier que compte la province seront accessibles aux véhicules, suite aux travaux d’entretien, exécutés par l’Office des voiries de desserte agricole (OVDA).
La cérémonie de lancement de ces travaux d’entretien a eu lieu mercredi dernier à Tshilunde, dans le territoire de Lupatapata. D’après le gouverneur de province intérimaire, ces routes vont permettre l’évacuation des produits champêtres, ainsi que le désenclavement des milieux ruraux. Le coût est évalué à environ 359 868 USD.
Selon l’OVDA, ces 600 km de routes de desserte agricole à entretenir sont repartis dans tous les cinq territoires de la province du Kasaï- Oriental.
Le directeur provincial de l'OVDA affirme que dans trois mois, ces routes seront accessibles aux véhicules suite aux travaux qui seront effectués. Marcel Kalala parle de l’importance de ces routes :
« Etant important sur le plan économique, social, et politique, elle facilite la communication et la fréquentation entre les hommes. Elle facilite l’implantation et l’accessibilité des infrastructures communautaires ( dispensaires, écoles, et marchés).Elle facilite aussi l’évacuation de nos produits agricoles vers les centres de consommation. Elle facilite aussi l’approvisionnement des campagnes en produits manufacturés. Elle facilite les contacts entre les autorités administratives et leurs administrés ».
Quelques femmes de la ville de Mbuji Mayi se réjouissent de ces travaux qui seront effectués.
« Nous sommes contentes du fait qu’on va entretenir ces routes de desserte agricole parce que les produits que nous consommons ici proviennent des villages. C’est vraiment une bonne initiative d’entretenir ces routes. Cet entretien va permettre aux agriculteurs d’amener ici certains produits qui pourrissent souvent dans les villages », témoigne Pelalgie Tshisumbule une menagere Mbuji Mayi.
Les vendeurs des produits viviers à Mbuji-Mayi se disent satisfaits car leurs marchandises arriveront en bon état.
« Ils réhabilitent pour qu’on nous apporte facilement les produits vivriers. Les routes étaient déjà en très mauvais état. D’ailleurs certains produits qui pourrissent souvent dans les villages peuvent être amenés vers le centre de consommation qui est Mbuji Mayi ».
Le coût des travaux est estimé à plus de trois cent mille dollars américains.