Revue de presse du vendredi 20 août 2021.
La question de la désignation du président de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) continue à intéresser la presse de la RDC. Les 48 heures accordées aux confessions religieuses par le Président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso pour trouver un candidat ont expiré jeudi 19 août 2021 à minuit.
« Rien n'a donc bougé » écrit, Forum des AS. Bien au contraire, les deux camps ont maintenu leurs positions.Le bloc CENCO-ECC brandit son Procès-verbal de carence, quant au candidat du consensus à la présidence de la Centrale électorale, renseigne Forum des As.
Cependant, poursuit le quotidien, le "G6" ou groupe de six autres confessions religieuses, conduites par Dodo Kamba, tiennent mordicus à Denis Kadima, présenté comme le candidat du compromis. Ce, malgré l'opposition souveraine des catholiques et des Protestants qui assurent respectivement, la présidence et la vice-présidence de la plateforme Confessions religieuses. Ainsi, cette divergence de plus en plus persistante, entre les deux blocs diamétralement opposés, met le speaker de l'Assemblée nationale devant une équation difficile à résoudre. En d'autres termes, Christophe Mboso devra opérer un choix, entre le PV de carence du bloc (radical ?) CENCO-ECC et le compte-rendu du G6 qui reconnaît la candidature de Denis Kadima comme celle du consensus.
Pour Éric Senga, Pasteur de son état, porte-parole de l’Eglise du Christ au Congo, réagissant à ce sujet sur les colonnes de La Prospérité, et par des médias interposés, a évoqué l’idée d’une rupture dont seraient porteuses les six autres églises au sein des confessions religieuses. Pour lui, en effet, la balle est maintenant dans le camp de l’Assemblée nationale qui, au niveau du Bureau de Christophe Mboso ou de la plénière, elle-même, peut encore faire quelque chose pour arrêter l’avancée de ce chemin du forcing dont les résultats, au regard de toutes les critiques émises, risquent d’entraîner le processus électoral vers un précipice.
En tout cas, pour la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC), seul le Chef de l’État est en mesure, à ce stade, de désamorcer la crise, renchérit Le journal.
Les deux camps se réfèrent certainement à la jurisprudence Ronsard Malonda, qui avait vu Félix Tshisekedi stopper net le processus en demandant aux confessions religieuses de reprendre le travail de désignation d’un nouveau président de la CENI au motif que le choix de Malonda n’était pas consensuel, ajoute ce quotidien.
Dans une interview accordée le mercredi 18 août 2021 à 7sur7.cd, la députée nationale Geneviève Inagosi a exprimé son indignation face à la composition de la commission paritaire mise en place par l’Assemblée nationale pour notamment examiner le procès-verbal des désignations des membres devant composer la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Pour elle, cette commission n'est pas paritaire, car étant Seulement composée des délégués de l'Union sacrée.
Toujours dans ce même registre, les États-Unis et la France sont-ils en train de s’immiscer dans le processus de désignation des animateurs de la CENI ? se questionne le site Cas-info.ca, selon le site une accusation leur a été parvenue en exclusivité par une source proche des confessions religieuses qui requiert l’anonymat.
Objectif, tenter de mettre à l’écart le candidat Denis Kadima.
Cas-info.ca a contacté les ambassades des États-Unis et de la France pour réagir à ces propos.
« La représentation américaine ne nie pas les faits » indique le site, elle affirme cependant que le processus relatif à la désignation du président de la CENI est une affaire congolaise comme l’ambassadeur Hammer l’a déclaré publiquement. Le détail à lire sur le portail du site.