L’insécurité et les projets d’exploitation du pétrole sont parmi les facteurs qui maintiennent le Parc national des Virunga (PNVi), sur la « liste rouge des sites du patrimoine mondial en péril ». Dans une déclaration faite mercredi 21 juillet, la société civile environnementale du Nord-Kivu déplore cette situation.
Bantu Lukambo, le directeur général de l’Innovation pour le Développement et la Protection de l’Environnement (IDPE), demande plus d’efforts du gouvernement congolais afin d’améliorer la situation du Parc National des Virunga, la conservation de ce site.
« Nous sommes en train de plaider pour que le gouvernement puisse faire la même chose pour le Parc National des Virunga et restaurer la sécurité, pour que ce parc puisse nous aider à booster notre économie », explique-t-il.
Le retrait par l’UNESCO du Parc national de la Salonga de sa liste du Patrimoine mondial en péril, obligera le gouvernement congolais de retirer ses blocs pétroliers, indiquent les environnementalistes.
« Il y avait déjà des ordonnances créant des blocs pétroliers dans le Parc National de la Salonga. Du moment où ce parc n’est plus sur la liste du patrimoine mondial en péril, ces blocs-là seront supprimés par notre Gouvernement », précise Bantu Lukambo.
C’est à l’issue de sa 44ème session qui se poursuit encore à Fuzhou, en Chine, que le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO a décidé, le lundi 19 juillet, du retrait du Parc national de la Salonga de la Liste du patrimoine mondial en péril.
Ce, en raison des améliorations apportées à son état de conservation.
Rappelons que 4 Parcs nationaux congolais, notamment Virunga, Kahuzi Biega, Garamba et la réserve de faune à Okapi restent encore sur cette liste rouge de l’UNESCO, en raison entre autres, de l’insécurité et des troubles civils qui menacent leurs valeurs biologiques depuis 1994.