Apres l’ultimatum de quatre jours donné au gouvernement, les médecins du secteur public ont radicalisé ce lundi 19 juillet leur mouvement de grève. Selon eux, il n’y aura plus de service minimum dans les hôpitaux.
Dans les établissements publics revisités par les reporters de Radio Okapi ce lundi, les bureaux étaient inoccupés pendant que les malades étaient transférés dans des hôpitaux privés.
A la Clinique Ngaliema, la radicalisation de la grève est réelle, même si les médecins doyens ont continué à assurer la prise en charge de leurs patients alors que d’autres n’ont pas travaillé.
A la Clinique Kinoise, le mouvement de grève déclenché la semaine passée se poursuit.
A l’hôpital général de référence de Kinshasa comme à l’hôpital de Kintambo, la grève a été radicalisée.
Le docteur Bobo Botale et son collègue Kikuni du département de Pédiatrie et membres du SYMECO de l’hôpital de Kintambo estiment que le corps médical ne croit pas aux promesses du gouvernement :
« Ici chez nous à Kintambo, l’assemblée générale pour le compte de SYMECO a été réalisée. Unanimement, à 98% des membres, nous sommes d’accord pour la radicalisation. Il y a eu des promesses fallacieuses du gouvernement, mais il n’y a rien du concret ».
Les médecins réclament la hausse de salaire, la reconsidération de l'impôt sur le revenu professionnel prélevé sur la prime de risque, mais aussi la réactivation des rubriques immunisées de la rémunération, notamment le transport et le logement.