Les corps des trois personnes, tuées dans une nouvelle attaque de la milice FPIC jeudi dernier, ont été découverts vendredi 16 juillet dans la soirée au village Rujumba du groupement Kabarole dans le territoire d’Irumu. Les sources locales indiquent que les victimes et deux autres habitants revenaient de leurs champs. Ils sont tombés dans une embuscade tendue par ces miliciens. Le chef du groupement Kabarole plaide pour le déploiement des FARDC dans cette région qui est sous la menace permanente de ce groupe armé.
Dans la soirée du jeudi dernier, ces rebelles de la Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC), dit Chini ya Kilima, etaient en divagation dans cette partie du territoire d’Irumu. Ils ont intercepté cinq civils, dont une femme, qui venaient de leur champ au village Rujumba au groupement Kabarole.
Ces assaillants ont ouvert le feu sur les victimes. Deux ont réussi à se sauver et les trois autres, dont une femme, sont morts sur place.
Des sources locales indiquent que c’est grâce aux militaires FARDC que les corps ont été récupérés. Une des victimes a été décapitée par ces hommes armés.
Selon le chef du groupement Kabarole, cette zone reste toujours à la merci de ces hors la loi qui y commettent plusieurs exactions. Il ajoute que plus de quatre villages sont déjà vidés de leurs habitant à cause de la recrudescence de l’insécurité. Plus 780 familles sont en déplacement.
Il plaide pour le déploiement des FARDC, pour le retour de la paix dans cette zone.
Pendant la soirée du jeudi dernier, quatre autres personnes ont été tuées par des hommes armés à 18 kilomètres au sud de la ville de Bunia sur la route nationale numéro 27 dans le territoire d’Irumu.