Le non-respect de la célérité exigée par la loi dans le traitement des dossiers des violences sexuelles basées sur le genre et en milieu scolaire entrave l'aboutissement ou la conclusion de la plupart des dossiers au Kongo-Central. Cette question a fait l'objet du plaidoyer que les jeunes filles leaders membres des clubs scolaires, qui militent pour les droits des femmes et contre les violences sexuelles basées sur le genre en milieu scolaire, ont fait mercredi 14 juillet auprès du procureur général près la cour d'appel du Kongo-Central.
Les causes de ce manque de célérité dans le traitement des dossiers liés aux violences sexuelles basées sur le genre et en milieu scolaire, d'après une de ces jeunes filles leaders, sont :
« L'inopérationnalité au sein des parquets de grande instance, des cellules spéciales pour la répression des infractions des violences sexuelles et basées sur le genre, l’insuffisance des effectifs des magistrats, et le manque des moyens pour la remise à niveau des animateurs de ces cellules en matière de la prise en charge des cas violences sexuelles basées sur le genre ».
Au procureur général près la cour d'appel du Kongo-Central, ces jeunes filles recommandent notamment « de diligenter, dans un délai raisonnable des OPJ pour la vérification de tout cas éventuel des violences sexuelles basée sur le genre, qui serait en dehors du délai légal ».
De son cote, le procureur général près la cour d'appel du Kongo-Central, Godet Kene Kene, a promis de trouver des solutions idoines :
« Il y a des domaines où je ne cède pas, c’est tout atteinte portée à la femme et surtout aux jeunes filles. Et je vous promets, là où il n’y a pas de magistrats, nous allons faire en sorte que toutes ces cellules puissent avoir vie. Mais, nous vous encourageons plus à dénoncer. Et nous ferons le travail, qui est le nôtre ».